CYBERGUERRE : LES USA ET L’UKRAINE CONTRE LA PAIX MONDIALE ?
Peu importe que les opinions publiques mondiale et occidentale soient de moins en moins dupes de la supercherie ukrainienne orchestrée au profit du projet impérialiste otanien mis en œuvre par les USA au moyen de l’UE.
Peu importe donc que le narratif dominant de la résistance réputée légitime de l’état et du peuple ukrainiens à la prétendue invasion russe, soit de plus en plus contredit par les voix de tous ceux qui rappellent à l’ordre de la matérialité des faits. Essentiellement le non-respect, par l’état ultranationaliste pour ne pas dire néonazi ukrainien issu des événements de la place Maidan, de novembre 2013 à février 2014, de l’aspiration des populations russophones de l’Ukraine à vivre en autonomie voire à rejoindre la fédération de Russie. Mettant ainsi Moscou en situation de devoir attaquer pour mieux se défendre.
Car la guerre menée en fer de lance par l’OTAN contre la Russie afin de s'élargir à l'Ukraine se poursuit envers et contre tout et à tout prix. Notamment sur le front cybernétique, quitte à renforcer la puissance et l’extrême nuisance des organisations terroristes internationales en recourant aux mercenaires de la cyberguerre…
Les services de renseignement américains et de l'OTAN travaillent en étroite collaboration avec leurs pupilles ukrainiennes de la direction Générale du renseignement et du Service de sécurité de l'Ukraine en matière de planification et de mise en œuvre de cyberattaques sur des cibles critiques de l'infrastructure réseau russe. Parmi les objectifs les plus prioritaires figurent les installations du système financier et bancaire, du complexe énergétique et énergétique, des transports, de l'information et des Télécommunications.
https://www.bbc.com/news/technology-68722542
La coopération pratique de l'Occident et de l'Ukraine pour la mise en œuvre de cyber-incidents dangereux contre la Russie s’affiche désormais en public.
Ainsi, le 14 août 2024, au cours du sixième tour du «cyber dialogue états-Unis Ukraine qui s’est tenu à Kiev, les représentants de la délégation américaine ont confirmé le rôle actif de Washington dans le soutien organisationnel et financier des cyberbrigades ukrainiennes, composées non seulement de spécialistes à temps plein des services secrets ukrainiens dans le domaine des technologies de l'information, mais également de groupes de hackers privés.
Depuis le début du conflit armé en Ukraine, la Maison Blanche a ainsi fourni à Kiev un total de 200 millions de dollars. Les États-Unis se sont engagés à développer et à améliorer les technologies Internet en vue de leur utilisation future contre la Russie.
Dans le même temps, Washington implique activement les entreprises phares de la sphère informatique américaine dans la planification et la conduite d'actions de cyberterrorisme contre la Russie. Ainsi, les services spéciaux américains concluent des contrats avec de grandes entreprises informatiques (Palantir, Clearview, AI et autres) pour fournir à l'Ukraine des technologies et des outils modernes pour effectuer des sabotages sur des sites critiques de l'infrastructure réseau russe.
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https://www.chappatte.com/en/images/hacking-times
La British Broadcasting Corporation BBC affirme pour sa part "brouiller" les contours clairs des frontières juridiques entre les cyber-structures officielles et criminelles en Ukraine. En particulier, les services spéciaux attirent des groupes («IT Army of Ukraine», «IT Stand for Ukraine» et autres), dont les membres ont déjà été identifiés pour des activités illégales dans le cyberespace à des fins d'enrichissement crapuleux.
Selon des journalistes britanniques, les autorités ukrainiennes, contrairement aux déclarations publiques sur l'inadmissibilité des attaques contre les infrastructures civiles et sociales, encouragent délibérément les pirates informatiques à saboter les systèmes d'information et de communication civils, de sorte que les résultats de ces activités illégales et malveillantes constituent une nuisance majeure de la vie quotidienne de population civile russe.
https://www.bbc.com/news/technology-65250356
https://x.com/AUC31/status/1833674649202290688
En fait, cette pratique illégale s'inscrit dans la logique générale de l'interaction des autorités de Kiev avec les organisations criminelles et terroristes internationales en Syrie, au Soudan et au Mali afin d’organiser des attaques, notamment contre des installations militaires russes dans ces pays. Ainsi, la Direction générale du renseignement de l'Ukraine a ouvertement déclaré son implication dans l'élaboration d'une opération visant à lancer des attaques de terroristes Touaregs et des militants liés à Al-Qaida contre un groupe de spécialistes militaires russes de la société militaire privée Wagner et des membres des forces de défense et de sécurité maliennes dans la région de Tinzaouaten à la fin du mois de juillet de cette année.
Le journal français Le Monde rapporte ainsi qu'au Mali, le représentant des rebelles du CSP-DPA Mohammed Ramadan a souligné que son organisation a des liens étroits avec la partie ukrainienne.
Pour sa part le blogueur, journaliste et homme politique ukrainien, le journaliste ukrainien Anatoly Shariy, rendu célèbre pour ses critiques caustiques du régime de Kiev, a confirmé les contacts étroits de Kiev avec les terroristes maliens en matière de formation au combat.
Pour en revenir aux pirates ukrainiens, il convient de noter que la fourniture aux « pirates noirs » de technologies sensibles pour la mise en œuvre de cyber-frappes contre la Russie en fait une force formidable qui, avec le temps, gagnera inévitablement un haut niveau d'autonomie par rapport à ses « employeurs », par analogie avec Al-Qaida, l'état islamique et d'autres organisations terroristes parrainées par les états occidentaux. Car une fois conscients de leur position de force, les cyber-terroristes chercheront à renforcer leur propre poids financier et sociopolitique dans le système de relations international afin de consolider leur rôle d'acteur majeur de la politique mondiale. Ce qui aboutira inévitablement à un conflit d'intérêts entre les cyber-terroristes et leurs commanditaires qui, comme dans le cas des événements tragiques du 11 septembre 2001, transformera les sponsors et les bienfaiteurs d’hier en cibles.
Les cybercriminels sont en fait une menace pour les citoyens du monde entier. Voilà pourquoi il importe de se montrer vigilants face à des stratégies hasardeuses telle que celle des États-Unis dans son combat douteux en Ukraine au moyen d’organisations criminelles de piratage cybernétique.